jeudi 23 juillet 2015

Sur les traces Du Sasquatch

Une créature géante vit cachée au fond d’une forêt de la Colombie-Britannique et, chose étrange, cette bête a conquis notre affection. Dans l’ouest, le sasquatch (qu’on surnomme aussi, en anglais, Bigfoot, Grass Man, Skunk Ape ou simplement « Harry ») jouit d’une célébrité qui remonte très loin.

« C’est une des réalités culturelles de notre temps », dit Adam McGirr, du British Columbia Scientific Cryptozoology Club (BCSCC), un cercle voué à la recherche et à la conservation des sasquatchs et autres cryptides (créatures dont l’existence est douteuse). « Les enfants adorent Quatchi et il est devenu un trésor bien canadien », ajoute fièrement McGirr.

Quatchi, j’en conviens, semble plutôt jovial et on aimerait lui faire la bise et l’inviter à la fête. Cependant, la taille d’un vrai sasquatch est plutôt intimidante et, nonobstant sa notoriété, il reste à peu près introuvable. Les repérages se font de plus en plus rares. L’espèce serait-elle en déclin?

Le BCSCC ne se décourage pas, même si le sasquatch ne s’est pas montré souvent dernièrement. McGirr est l’un des quelque 70 enquêteurs intrépides du BCSCC qui recueillent les renseignements concernant le sasquatch. Ils passent des heures de loisirs à interviewer des témoins et à rechercher la vérité au sujet de Bigfoot. Ils sont au bon endroit ; la côte ouest de Vancouver enregistre le plus grand nombre de repérages en Amérique du Nord. Sans doute que cet omnivore y trouve un garde-manger bien garni : saumon, foie de chevreuil et plein de rongeurs.

« Bigfoot est allé partout », dit John Kirk, président et enquêteur en chef. Il se joint à McGirr pour partager ses connaissances. « Il a été vu dans toutes les provinces, sauf à l’Île-du-Prince-Édouard. Il a été repéré dans des endroits sauvages, mais aussi dans des zones urbaines, près de routes et d’endroits habités. »

Les mordus du sasquatch ont, bien sûr, leurs dénigreurs. Ces sceptiques partent souvent en campagne contre la pauvre bête. Non seulement ils nient l’existence du sasquatch, mais ils considèrent que ceux qui partent à sa recherche sont des malades. « Croire, c’est une chose, mais conclure c’est tout à fait autre chose », dit Kirk, avec un soupçon d’audace.

« Sur les traces Du Sasquatch » a été publié dans le Numéro 2 du Magazine Scion. Pour en lire plus, visitez scion.ca/magazine

jeudi 9 juillet 2015

Speed Academy commence à préparer la FR-S Targa pour l’Ontario-1500

Peter et Dave de Speed Academy reprennent du service, préparant la Scion FR-S qu’ils ont conduite au Targa Terre-Neuve l’an dernier pour un nouvel événement cette année : l’Ontario-1500.

On parle de sept jours consécutifs de Time Attack, d’Autocross, et de Drag à sept pistes différentes en Ontario dans ce qu’ils décrivent comme la version canadienne de One Lap of America

Plutôt que de se punir en travaillant sur une cage de protection comme ils l’ont fait au début l’an dernier, Peter et Dave ont décidé de se faciliter la tâche dans le projet de cette année en installant des supports d’amortisseurs avant et arrière Raceseng avec un ensemble de suppression de climatisation Raceseng.

Les supports d’amortisseurs avant Raceseng ont été choisis pour un meilleur ajustement du carrossage lors du réglage de l’alignement pour une adhérence maximale sur la piste de course, et ces supports sont également réglables au niveau de l’angle de chasse. De plus, comme vous pouvez le voir, la qualité de l’usinage en aluminium armé est vraiment de haut niveau, tout comme celle des roulements et des composants utilisés, ce qui fait que Peter et Dave sont confiants de faire bonne figure lors des sept jours consécutifs de course de l’Ontario-1500 à la mi-septembre.

La conception ingénieuse des supports arrière permet aux amortisseurs arrière de bénéficier d’une course supplémentaire de 2 pouces par rapport aux supports standard. Sur une voiture abaissée qui est dotée d’amortisseurs à réglage unique en hauteur, comme les KW Clubsport sur cette FR-S, la course supplémentaire de l’amortisseur arrière aidera vraiment Peter et Dave à libérer toute la puissance dans les virages bosselés.

L’ensemble de suppression de climatisation Raceseng signifie que la FR-S de Speed Academy est entièrement libérée du système de climatisation d’origine, permettant de réduire le poids de la voiture (déjà très légère) de 31 lb. Avec l’Ontario-1500 qui se tient à la mi-septembre, Peter et Dave sont confiants de pouvoir se passer de la climatisation, mais ils seront bien équipés en déodorants, au cas où.

Et comme vous le verrez dans la première vidéo de leur série couvrant l’Ontario-1500, nous avons aussi droit à un aperçu des nouvelles roues et nouveaux pneus que la voiture utilisera cette année, un superbe ensemble de roues de course Advan Racing GT au fini bleu titane enveloppées de pneus Toyo Proxes R1R super mordants.

Comme vous pouvez le voir, Peter apprécie particulièrement ces pneus!

Prochainement, l’équipe de Speed Academy apportera une amélioration aérodynamique à la FR-S, mais n’oubliez pas entre-temps de regarder l’Épisode 1 de la série.

Une foule de vidéos et de mises à jour du blog vous seront offertes par Speed Academy au cours des prochains mois, alors rendez-vous sur YouTube et abonnez-vous à leur chaîne pour ne rien manquer de ce qui se passe dans le monde de ces deux passionnés de vitesse.

mercredi 8 juillet 2015

Super Scott! Q et R avec l’homme derrière AuJeu!

Il n’est pas courant de rencontrer des personnes qui ont transformé leur activité d’enfance préférée en carrière. Scott Hill est l’une d’entre elles.

Ayant toujours adoré le hockey, Scott a comme objectif de faire revivre le jeu un match à la fois. Nous l’avons rencontré entre deux matchs à l’événement AuJeu! de Vacouver, au Coquitlam Centre, pour discuter de ce qui le motive et lui demander si la Coupe Stanley reviendra un jour au Canada.

Alors, d’où vous est venue l’idée pour AuJeu!?

Eh bien, c’est une histoire en deux parties. La première a commencé lorsque j’ai terminé mon MBA. Je voulais vraiment travailler dans le sport professionnel et je ne trouvais pas d’emploi. J’avais 25 ans, j’ai proposé ma candidature aux 30 équipes de la LNH, mais aucune équipe n’embauchait à ce moment-là. Je désirais accomplir quelque chose dans le monde du hockey, parce que c’était ma grande passion. La deuxième partie, c’est que j’ai toujours adoré jouer au hockey de rue. Je jouais avec mes frères à Kingsville, en Ontario – notre petite ville natale de 5 000 habitants. Durant mes années à l’université, j’étais connu comme le grand passionné de hockey. J’étais président du club de hockey et j’organisais des tournois de hockey sur glace.

Après avoir reçu mon diplôme, j’ai vu la possibilité de lancer un tournoi de hockey de rue. J’ai réalisé qu’il y avait plus de joueurs de hockey de rue que de joueurs de hockey sur glace au Canada. J’ai donc préparé un plan d’affaires et fait une proposition à la LNH. Ce fut tout un processus, mais j’ai fini par obtenir leur soutien et j’ai ensuite mobilisé ce concept pour créer un festival sportif national bâti sur le hockey de rue. Ça fait maintenant 12 ans et chaque journée est très exigeante. Mais, vous savez, je n’étais qu’un grand passionné de hockey voulant faire une différence dans le monde du hockey. J’ai vu une occasion, j’étais assez naïf pour croire que je pourrais le faire, et c’est ce qui est arrivé.

L’événement décrit l’importance de « reprendre la rue » – qu’est-ce qui fait que le nombre de participants et d’événements pour le festival AuJeu! augmente année après année?

Le slogan « reprendre la rue » est une initiative pour encourager les gens à jouer de nouveau. Lorsque nous avons commencé en 2002, il y avait beaucoup de publicité et de critiques négatives, particulièrement à Toronto, concernant un règlement qui empêchait les enfants de jouer dans la rue. La même chose s’est produite à Halifax. Nous avons donc profité de cette lancée et le slogan est devenu notre façon de dire aux politiciens du pays que les enfants devraient pouvoir utiliser la rue pour pratiquer leur sport favori, comme partout ailleurs dans le monde. En Amérique du Sud, ils jouent au soccer. Aux États-Unis, ils jouent au basketball. J’ai vécu à Taïwan et ils jouaient au baseball. Au Canada, nous jouons au hockey. Nous rappelons seulement aux enfants que c’est bien de jouer et nous offrons la possibilité de le faire de façon organisée.

Pourquoi y a-t-il autant de joueurs professionnels dans vos événements?

Eh bien, je pense simplement que c’est parce qu’ils aiment jouer. Par exemple, la semaine dernière à Kelowna, Curtis Lazar a participé. C’est un champion de la Coupe Memorial, le capitaine de l’équipe qui a remporté la Coupe Memorial, un joueur actuel des Sénateurs d’Ottawa, et le capitaine d’Équipe Canada (champions du monde juniors). Il a simplement créé sa propre équipe et il avait vraiment les pieds sur terre. Nous ne voulons pas mettre en valeur la célébrité; chaque personne n’est qu’un simple joueur de hockey de rue. Et la plupart des joueurs de la LNH ont commencé comme tout le monde – c’est-à-dire en jouant dans la rue.

Parlez-nous de la Coupe Redwood. D’où vient ce nom?

Avec la Coupe Redwood, nous avons voulu créer un trophée pour un tournoi que n’importe quel Canadien peut remporter. Nous l’avons conçu de façon à ce qu’il ait la même taille que la Coupe Stanley, donc quand une équipe gagne, les joueurs peuvent le soulever au-dessus de leur tête avec leurs mains bien hautes. Il porte le nom de la rue où j’ai grandi – Redwood Road. Il rend hommage à mes parents et mes frères, et il gagne en popularité. Les gens ne veulent pas jouer pour gagner de l’argent ou des prix, ils jouent pour remporter cette coupe.

Diriez-vous que c’est typiquement canadien? Avez-vous des projets d’expansion?

Je crois qu’il y a quelque chose d’unique au Canada avec le hockey de rue. Même si ça pourrait fonctionner dans certains marchés aux États-Unis, la marque « hockey night in Canada » est spécifique au Canada, donc ça ne pourrait pas avoir le même impact. Mais il ne manque pas de possibilités d’expansion au pays. Nous avons 18 villes de plus au Canada qui ont demandé à tenir cet événement. Nous cherchons même à étendre le concept à d’autres sports – avec le soccer et le basketball de rue.

Quel genre de conseil pouvez-vous donner à quelqu’un qui cherche à lancer son entreprise pour réaliser ses rêves?

Vous devez certainement avoir le sens des affaires si vous voulez démarrer une entreprise. Vous devez comprendre votre marché et bâtir un plan. Par la suite, vraiment, vous devez simplement croire en vous et ne jamais abandonner. Nous entendons toujours ces clichés concernant tous ces gens négatifs qui vous décourageront. Mais si vous croyez vraiment pouvoir accomplir quelque chose, et si vous n’écoutez pas ceux qui disent que vous ne pouvez pas le faire, vous réussirez. J’aime mon rôle d’entrepreneur. Mais ce que j’aime le plus avec AuJeu!, c’est que ça touche un très grand nombre de Canadiens à un niveau très intime. Ça vaut vraiment le coup. Même en ce moment, dans notre 12e année, nous faisons face à des défis. Nous avons des partenariats qui se font et se défont, et nous devons apprendre à évoluer dans ce contexte.

Alors comment trouvez-vous le bon partenaire?

En fait, un excellent partenariat nous donne la possibilité d’utiliser les ressources de l’entreprise pour rehausser le programme. Quand on regarde une excellente marque comme Scion, on voit un créneau, un produit qui s’adresse à un jeune public, et des voitures agréables à conduire, raisonnablement abordables, qui gagnent toujours en notoriété dans une grande partie du pays. Donc, ce que nous offrons à nos partenaires, en plus d’un jeune public masculin présent dans l’ensemble du Canada, c’est la fidélité et l’amour. Avec Scion, qui peut participer en présentant ses super voitures à côté de notre aire de jeu, et offrir à notre public la possibilité de les essayer durant tout le week-end, nous avons un excellent partenaire. Ça fait du festival AuJeu! une expérience extraordinaire.

J’imagine que c’est bien de pouvoir transporter deux gros sacs de hockey dans le coffre d’une tC! Alors, à quoi ressemble l’avenir pour AuJeu! et Scott Hill?

Eh bien, c’est une question que je me pose chaque jour… après avoir accompli ce que je rêvais d’accomplir. En fait, je dois décider pendant combien de temps je veux poursuivre l’aventure. Je pourrais me retirer à un certain moment, parce que j’aurai l’impression d’avoir contribué pleinement. Mais pour le moment, les affaires continuent. Il s’agit de notre dernier événement de l’année, la prochaine étape est la Coupe Redwood à Lethbridge et nous allons offrir un très bon spectacle. Par la suite, nous rencontrerons nos partenaires pour commencer à discuter de 2016 et des années suivantes.

Et puisque nous discutons de hockey, pensez-vous que nous reverrons une équipe canadienne remporter la Coupe Stanley?

Pour nous, fans des Leafs, il y a longtemps que nous n’avons pas célébré, mais Calgary et Edmonton ont fait de bons choix au repêchage et de bons échanges. Mais l’avenir s’annonce prometteur, surtout à Edmonton avec le nouvel amphithéâtre. Je suis donc certain que nous pourrons bientôt soulever la coupe une fois de plus. Mais je parle des équipes canadiennes « en général», bien sûr.

vendredi 3 juillet 2015

Le « Cyrious Report » : Retour sur le podium

Cela faisait plus de 2 ans que je n’étais pas monté sur la plus haute marche du podium, et ça fait du bien d’y retourner!

Nous sommes sortis victorieux de la première ronde du Formula Drift Canada à l’Autodrome St-Eustache, et je suis très fier de notre équipe et de ma FR-S pour cette victoire tant attendue.

Les deux semaines qui ont mené à cet événement ont été pour le moins très intenses. J’ai passé la majeure partie de la pause à réparer la voiture suite à notre incident en Floride. J’ai travaillé jusqu’au dernier moment, avec des pièces qui sont arrivées seulement quelques jours avant l’événement, puis j’ai trouvé d’autres pièces endommagées le jour même où nous devions quitter. Heureusement, j’ai été en mesure de tout régler juste à temps pour notre départ vers Montréal.

L’événement se déroulait durant le week-end. Le samedi était une journée d’essais, ce qui était excellent parce que je m’attendais à ce qu’il y ait des ajustements à faire sur la FR-S. Mais tout s’est bien déroulé dès que nous sommes arrivés sur la piste. Je me suis senti à l’aise avec la voiture très rapidement, et après 10 tours à reproduire constamment la même ligne, nous avons décidé de rentrer afin de ménager la voiture/les pneus pour l’événement principal!

Dimanche matin, nous avions deux heures d’essais avant les qualifications en raison du temps orageux qui approchait. J’ai fait environ six tours d’essais, tous relativement semblables – très en douceur, avec de la fumée et de la constance. Nous avons installé un nouvel ensemble d’AD08 avant d’aller en qualifications. Lors de mon premier tour, j’ai encore fait la même ligne, ce qui nous a donné la deuxième position. Lors de mon tour suivant, j’ai poussé un peu plus fort et obtenu un score légèrement meilleur, mais j’ai été surpassé par deux autres pilotes, ce qui fait que nous nous sommes qualifiés au troisième rang.

Les batailles qui ont suivi furent ardues. La compétition nous a poussés, la FR-S et moi, et nous avons offert l’une de nos meilleures performances. Nous avons eu le dessus sur tous les autres! La FR-S semblait avoir plus de mordant. Pour tous les tours où j’étais en tête, j’ai gardé une distance d’au moins une ou deux longueurs de voiture, puis pour les tours où je suivais, j’ai été en mesure de rester très près de tous mes concurrents. Nous avons livré de belles luttes sans « course supplémentaire », et les décisions des juges étaient toutes définitives. Personne n’était en mesure de nous surpasser ce jour-là, des 16 premiers jusqu’à la victoire!

Nous poursuivrons sur cette lancée dans la Ronde 2 du Formula Drift Canada en juillet. J’aime vraiment faire du drift avec la FR-S. Après deux ans et beaucoup de travail, c’est la voiture dont j’ai toujours rêvé!

J’espère que vous avez eu la chance de jeter un coup d’œil à la diffusion en direct sur Periscope. Vous pouvez maintenant nous voir, l’équipe et moi, en préparation le jour de la course en suivant @ScionCanada sur l’application. J’ai beaucoup aimé répondre à vos questions et, croyez-moi, vous devez voir l’action sur place!

Je suis très optimiste pour le reste de la saison et j’ai hâte à la prochaine bataille. Merci pour votre appui!